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Russie et Turquie divergent sur la situation qui règne à Alep

Homme armé passant à côté de bus servant à l'évacuation de civils et de rebelles à Alep-Est jeudi. [EPA/Keystone - Ghth Sy]
Homme armé passant à côté de bus servant à l'évacuation de civils et de rebelles à Alep-Est jeudi. - [EPA/Keystone - Ghth Sy]
Alors que l'armée russe annonce que son alliée syrienne liquide les "dernières poches de résistance" rebelle à Alep-Est après la suspension des opérations d'évacuation, la Turquie assure que ces dernières continuent.

La situation militaire était calme sur le terrain où aucun bruit d'armes légères ni lourdes n'était entendu après quelques brefs tirs dans la matinée. Le ministère russe de la Défense a signalé en revanche des "combattants extrémistes" qui tirent sur les forces gouvernementales.

Un état de la situation que corroborent les propos d'un responsable rebelle qui a nié que l'évacuation des rebelles soit terminée, assurant que ceux-ci ont choisi de rester dans leur dernier réduit jusqu'à ce que tous les civils soient partis.

Quant à l'armée syrienne, elle poursuit les opérations de libération de certains secteurs d'Alep-Est, a ajouté l'agence russe Interfax. Vendredi matin encore, un bilan faisait état de 9500 personnes évacuées, dont 4500 combattants et 337 blessés, et il ne reste plus aucune femme ou enfant dans le secteur contrôlé par les insurgés, selon des sources ministérielles russes.

Barrages rétablis

Une journaliste de Reuters présente à Alep a quant à elle constaté que les forces progouvernementales avaient rétabli les barrages routiers sur la route qui servait à l'évacuation.

>> Lire aussi : Des milliers de civils ont pu quitter Alep, mais 50'000 personnes restent piégées

agences/vkiss/gax

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Les humanitaires ont reçu l'ordre de partir

Une responsable de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré que les équipes de l'OMS, du Comité international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge avaient reçu l'ordre de quitter Alep-Est vendredi après la suspension de l'évacuation des civils et des rebelles.

"Je suppose que le message est venu des Russes qui surveillent la zone", a ajouté Elizabeth Hoff, représentante de l'OMS en Syrie, dont l'équipe est composée de neuf personnes.