Avant de partir à Hawaï pour les fêtes, Barack Obama a donné vendredi une conférence de presse pendant laquelle il a déclaré que les efforts déployés par Moscou pour influencer la campagne présidentielle aux Etats-Unis avaient cessé en septembre dernier, après qu'il en a parlé directement à Vladimir Poutine.
"J'ai donc dit à la Russie d'arrêter et indiqué qu'autrement il y aurait des conséquences", déclare-t-il, ajoutant au passage que la Russie "est un pays plus petit, un pays plus faible, leur économie ne produit rien que quiconque veuille acheter mis à part du pétrole, du gaz et des armes. Ils n'innovent pas".
"Pas grand-chose ne se passe en Russie sans l'aval de Poutine. Nous avons dit et je le confirme que la décision s'est prise au plus haut niveau du gouvernement russe", poursuit-il.
Message adressé à Trump
Il a aussi invité le président élu Donald Trump à accepter une enquête "bipartisane, indépendante" sur ces piratages qui ont visé le parti démocrate et des proches de la candidate démocrate Hillary Clinton, "un processus qui donnerait au peuple américain l'assurance que les élections ont été libres et justes".
A un journaliste qui lui demandait si Clinton avait perdu à cause de ces piratages, Barack Obama s'est contenté de répondre: "je ne trouve pas qu'elle ait été traitée de façon juste durant cette élection. La façon dont elle, et ces questions, ont été traitées sont préoccupantes".
agences/ypf