L'ambassadeur français à l'ONU, François Delattre, a exposé les grandes lignes de ce texte visant à garantir que l'évacuation de la ville syrienne d'Alep soit coordonnée par des observateurs internationaux, que l'aide humanitaire puisse être délivrée et que les hôpitaux soient protégés.
Samantha Power, l'ambassadrice des Etats-Unis, a déclaré que les négociations sur le texte débuteraient vendredi. "Nous espérons un vote au cours du week-end, en raison de l'extrême urgence".
Scepticisme de la Russie
L'ambassadeur russe à l'ONU, Vitali Tchourkine, a déclaré que la Russie avait déjà mis en oeuvre ce que la résolution exige. "Il y a des éléments discutables, il faut que nous examinions le texte. Déployer des observateurs prend des semaines, penser qu'on peut le faire en deux ou trois jours n'est pas du tout réaliste".
En cas de désaccord au sein du Conseil, la France et les Etats-Unis se sont dits prêts à convoquer une session spéciale de l'Assemblée générale de l'ONU pour soumettre à son vote un texte sur Alep.
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agences/ypf
Obama dénonce l'horreur à Alep
"Au moment où nous parlons, le monde est uni dans l'horreur devant l'assaut sauvage mené par le régime syrien et ses alliés russes et iraniens sur la ville d'Alep. Ce sang et ces atrocités sont sur leurs mains", a déclaré le président américain Barack Obama.
Il a par ailleurs indiqué que le président "Assad ne peut pas gagner sa légitimité à coup de massacres".