Ces trois hommes, âgés de 24, 31 et 36 ans, avaient été interpellés à Nice lundi, avec sept autres personnes qui ont été relâchées depuis. Un autre suspect, arrêté à Nantes, a aussi été libéré.
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L'homme de 31 ans a été mis en examen pour association de malfaiteurs terroriste criminelle; les deux autres pour complicité d'association de malfaiteurs terroriste criminelle et pour infraction à la législation sur les armes en relation avec une entreprise terroriste.
Intermédiaires mis en examen
Les 11 personnes interpellées faisaient partie de l'entourage d'un couple d'Albanais mis en examen en juillet pour avoir vendu un pistolet à l'auteur de l'attentat, ou de celui d'un Franco-Tunisien de 21 ans, lui aussi déjà mis en examen, qui a reconnu avoir servi d'intermédiaire lors de cette vente.
L'attentat commis le 14 juillet avait fait 86 morts de 19 nationalités et plus de 400 blessés, fauchés par un poids lourd conduit par le tueur.
afp/rens
Une mise en examen autour de la tentative d'attentat à Notre-Dame de Paris
La suspecte interpellée mardi dernier dans l'enquête sur la tentative d'attentat à la voiture piégée en septembre près de la cathédrale Notre-Dame de Paris, a été mise en examen pour association de malfaiteur en relation avec un entreprise terroriste, a-t-on appris samedi de source judiciaire.
Il s'agit d'une jeune Française de 23 ans, arrêtée à Mantes-la-Jolie dans les Yvelines, a-t-on précisé. Elle est soupçonnée d'avoir été souvent en contact par téléphone avec l'une des principales protagonistes du dossier, une islamiste radicale de 19 ans.
Les deux femmes ont été arrêtées mi-septembre dans l'Essonne à la suite de la découverte, au début de ce mois à proximité de Notre-Dame de
Paris, d'une Peugeot 607 appartenant au père de la première et bourrée de bonbonnes de gaz.