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La contestation vénézuélienne continue à prendre de l'ampleur

Pillages au Venezuela
Pillages au Venezuela / L'actu en vidéo / 49 sec. / le 18 décembre 2016
Alors que les pillages continuent ailleurs dans le pays, plusieurs centaines de Vénézuéliens ont escaladé les barrières pour contester la fermeture par Caracas de la frontière avec la Colombie samedi.

Les troubles ont poussé le président Nicolas Maduro à rétablir temporairement les billets de 100 bolivars, le billet à plus forte valeur (0,15 dollar). Les coupures, utilisées dans les trois quarts des transactions en liquide, resteront valables jusqu'au 2 janvier, a-t-il annoncé.

Le gouvernement espérait qu'à partir de jeudi des pièces de monnaie se déclinant en 50 et 100 bolivars et des billets de 500 pourraient être mis en circulation, puis ceux de 1000 à 20'000 bolivars. Or, leur arrivée se faisait toujours attendre samedi, nourrissant la colère de milliers de Vénézuéliens qui ont protesté dans plusieurs villes du pays contre le manque de liquidités.

Situation explosive

Beaucoup de Vénézuéliens se sont retrouvés sans les moyens d'acheter des vivres ou de l'essence. Environ 40% des Vénézuéliens n'ont pas de compte bancaire.

Dans la cité minière d'El Callao, un adolescent est mort samedi. Un député de l'opposition a lui fait état de 3 morts durant des troubles la veille.

agences/br

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Réaction contre la mafia

Le président Nicolas Maduro, que l'opposition cherche à destituer, a expliqué que le retrait des coupures de 100 bolivars visait à étrangler la mafia et les trafiquants actifs sur la frontière avec la Colombie.

Une mesure spectaculaire destinée à contrer les mafias internationales pilotées, selon Nicolas Maduro, par les Etats-Unis pour asphyxier l'économie vénézuélienne en accaparant ces billets.