Les trois quarts ont été assassinés ou sciemment visés en raison de leur activité, indique RSF dans son rapport. Le chiffre est en baisse par rapport à 2015, où 101 décès de journalistes avaient été comptabilisés.
L'organisation déplore la mort de 57 journalistes professionnels, contre 67 l'an dernier, soit une baisse de 15%, 9 "journalistes-citoyens" et 8 "collaborateurs des médias".
La Syrie, destination mortelle
Dix-neuf journalistes ont été tués en Syrie cette année contre dix en Afghanistan, neuf au Mexique, sept en Irak et cinq au Yémen. Un recul que RSF lie au fait que de nombreux journalistes ont été contraints de quitter des pays trop dangereux comme la Syrie, l'Irak, la Libye, le Yémen, l'Afghanistan ou le Burundi, "en partie des trous noirs de l'information où l'impunité règne."
Dans d'autres pays comme le Mexique et le Soudan du Sud, des journalistes "n'ont pas d'autre choix que de s'autocensurer", de peur d'être assassinés, souligne aussi RSF.
ats/rens