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La Russie, l'Iran et la Turquie adoptent une déclaration sur la Syrie

Les ministres des Affaires étrangères iranien, russe et turcs ont adopté une déclaration dans l'optique de mettre fin au conflit syrien. [AFP - Natalia Kolesnikova]
La Russie, l'Iran et la Turquie adoptent une déclaration sur la Syrie / Le Journal du matin / 1 min. / le 21 décembre 2016
La Russie, l'Iran et la Turquie ont adopté mardi à Moscou une déclaration commune pour mettre fin au conflit en Syrie, impliquant un cessez-le-feu "élargi", a dit mardi le chef de la diplomatie russe.

Moscou, Téhéran et Ankara s'engagent à oeuvrer à la mise en place d'un cessez-le-feu dans l'ensemble du pays et à organiser des négociations de paix au Kazakhstan, a déclaré Sergueï Lavrov. La rencontre a été maintenue malgré l'assassinat lundi de l'ambassadeur russe à Ankara.

>> Lire : Six interpellations après l'assassinat de l'ambassadeur russe à Ankara

Le chef de la diplomatie russe a souligné que Moscou et Téhéran, principaux soutiens militaires du président syrien Bachar al Assad, et Ankara, qui appuie certains groupes rebelles, s'étaient engagés à faciliter la recherche d'une solution politique garantissant l'intégrité territoriale de la Syrie.

"Garants" des négociations

"Les ministres sont convenus de l'importance d'élargir le régime de cessez-le-feu, de garantir un accès sans obstacle à l'aide humanitaire et la libre circulation des populations", a-t-il indiqué.

Les trois pays, qui se réunissaient sans les Américains ou les Européens, ont ajouté être prêts à être les "garants" de négociations de paix entre le régime syrien et l'opposition.

agences/jvia

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Al Assad veut reconquérir tout le pays

La campagne de reconquête lancée par les forces de Damas, appuyées par des milices étrangères pro-iraniennes, a permis au gouvernement syrien de reprendre Alep.

Sur le terrain, au moins 25'000 civils et rebelles sont sortis de la ville depuis le début des opérations d'évacuation il y a cinq jours, a affirmé mardi à une porte-parole du Comité international de la Croix-Rouge.

Bachar al Assad a déclaré la semaine dernière vouloir reconquérir la totalité du pays mais il n'est pas certain que ses parrains l'entendent ainsi.

Relations Moscou-Ankara pas entravées par l'assassinat

L'attentat de lundi à Ankara est survenu à un moment où les relations turco-russes connaissent une embellie depuis plusieurs mois après une grave crise diplomatique.

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a affirmé mardi avoir convenu avec son homologue russe Vladimir Poutine de poursuivre leur coopération, y compris au sujet de la Syrie, en dépit de l'assassinat.

Tous deux ont qualifié l'attaque de "provocation" destinée à nuire aux liens entre Moscou et Ankara, le dirigeant russe soulignant qu'"il peut y avoir seulement une réponse à cela: intensifier la lutte contre le terrorisme".