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Le Conseil de sécurité de l'ONU vote jeudi sur les colonies israéliennes

ISRAEL, JERUSALEM : Israel, Jerusalem, Har 'Homa also called Homat Chmouel is a neighborhood in southeastern Jerusalem, a new colony founded in 1997 [RIEGER BERTRAND]
La colonie de Har 'Homa, au sud de Jérusalem a été fondée en 1997. - [RIEGER BERTRAND]
Le Conseil de sécurité de l'ONU doit voter jeudi sur un projet de résolution égyptien qui réclame qu'Israël cesse toutes les activités liées aux implantations "dans le territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est".

Selon des diplomatiques, le projet qualifie les implantations juives de "violation flagrante du droit international" et d'obstacle majeur à un accord de paix. Le texte, que l'Egypte a fait circuler mercredi soir, sera mis aux voix vers 21h00.

Selon le projet de résolution, les colonies "mettent gravement en péril la viabilité de la solution à deux Etats", qui ferait coexister Israël avec un Etat palestinien.

Les Etats-Unis en décideurs

Aucune indication n'a filtré sur l'attitude qu'adopteront les Etats-Unis, qui bénéficient d'un droit de veto et protègent traditionnellement Israël des actions de l'ONU. En février 2011, les Etats-Unis avaient mis en échec un précédent projet de résolution condamnant les implantations.

Sur Twitter, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a appelé Washington à "opposer son veto à cette résolution anti-israélienne". L'ambassadeur d'Israël à l'ONU, Danny Danon, a qualifié l'initiative de "sommet d'hypocrisie".

agences/fb/gchi

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Position américaine
Aucune indication n'a filtré pour l'heure sur l'attitude qu'adopteront les Etats-Unis, qui bénéficient d'un droit de veto au titre de membre permanent du Conseil et protègent traditionnellement Israël des actions de l'ONU. A la Maison Blanche, on se refusait mercredi soir à tout commentaire.
Sur Twitter, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a appelé Washington à "opposer son veto à cette résolution anti-israélienne". L'ambassadeur d'Israël à l'ONU, Danny Danon, a qualifié l'initiative de "sommet d'hypocrisie".
"Il est absurde qu'au moment où des milliers de personnes se font massacrer en Syrie, le Conseil de sécurité consacre du temps et de l'énergie à discuter d'une condamnation de la seule démocratie véritable au Moyen-Orient", a-t-il ajouté.
Ultime occasion
Des diplomates onusiens voient dans ce projet l'ultime occasion pour le Conseil de sécurité d'agir sur le Moyen-Orient avant l'investiture de Donald Trump. Le futur 45e président des Etats-Unis a signalé qu'il soutiendrait Israël sur un certain nombre de sujets cruciaux et qu'il ne ferait pas pression sur l'Etat hébreu pour l'amener à reprendre les discussions avec l'Autorité palestinienne.
Les négociations de paix directes entre Israël et l'Autorité palestinienne sous l'égide des Etats-Unis sont suspendues depuis avril 2014.
En juillet dernier, le Quartet pour le Proche-Orient - Etats-Unis, Russie, Union européenne et Nations unies - a jugé qu'Israël devait stopper la construction d'implantations où, selon le Quartet, vivent au moins 570'000 Israéliens.