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Des doutes émergent sur un accord pour une sortie de crise en RDC

Les négociateurs de la Cenco, avec Fridolin Ambongo à droite, photographiés mercredi 21 décembre. [Thomas Mukoya]
Les négociateurs de la Cenco, avec Mgr Fridolin Ambongo à droite, photographiés mercredi 21 décembre. - [Thomas Mukoya]
La République démocratique du Congo (RDC) était dans l'attente vendredi de la signature d'un accord pour sortir de la crise politique provoquée par le maintien au pouvoir du président Joseph Kabila.

Annoncée comme imminente la veille, cette signature semblait se "compliquer" après la nuit, selon une source au sein de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco), qui assure la médiation. L'espoir pour une transition politique pacifique a ainsi laissé place au doute.

Après une séance plénière en soirée, les négociateurs s'étaient pourtant quittés jeudi soir en affichant un certain optimisme, laissant leurs juristes finaliser la rédaction de l'accord. "C'est sûr, nous terminerons vendredi", avait assuré Mgr Fridolin Ambongo, vice-président de la Cenco.

Des garanties du pouvoir en place

L'accord doit préparer l'instauration d'une "transition politique" et la tenue "fin 2017" de la présidentielle, qui aurait dû être organisée cette année.

Il inclut aussi une forme de garantie que le président Kabila ne briguera pas un troisième mandat, conformément à la Constitution. Il prévoit en outre la création d'un "Conseil national de transition" chargé de veiller à la bonne exécution de l'accord, particulièrement sur les questions électorales.

ats/kg

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