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L'Allemagne va revoir son système antiterroriste après l'attentat de Berlin

La sécurité est renforcée près de la porte de Brandebourg, à Berlin, ce 23 décembre 2016.
La sécurité est renforcée près de la porte de Brandebourg, à Berlin, ce 23 décembre 2016.
Le gouvernement d'Angela Merkel a promis vendredi de revoir son système antiterroriste dont les multiple failles ont été mises en évidence par l'attentat de Berlin qui a coûté la vie à 12 personnes sur un marché de Noël.

Le suspect, Anis Amri, était connu de la police pour sa radicalisation islamiste et sa dangerosité. De plus, en tant que requérant d'asile débouté, il aurait dû être expulsé depuis des mois.

Entre son arrivée en Allemagne en juillet 2015 et l'attentat de lundi, il a joué au chat et à la souris avec les administrations en circulant d'une région à l'autre et en se faisant enregistrer sous différentes identités.

>> Lire aussi : Le principal suspect de l'attentat de Berlin a été abattu près de Milan

Décisions dès janvier

La police de Rhénanie du Nord-Westphalie, où il a séjourné, le considérait comme très dangereux et prêt à préparer un attentat. Mais le dossier a été transféré à une autre juridiction, à Berlin, où l'homme s'était entre-temps installé, puis clos en septembre après plus de six mois de surveillance infructueuse.

Le ministre de la Justice Heiko Maas a annoncé des décisions "très rapidement en janvier" visant à déterminer "comment mieux surveiller les personnes dangereuses" et comment "expulser le plus vite possible" les immigrés en situation irrégulière.

>> L'analyse d'Anne Mailliet, correspondante en Allemagne :

Suspect de l’attentat de Berlin abattu à Milan: l’analyse d’Anne Mailliet à Berlin
Suspect de l’attentat de Berlin abattu à Milan: l’analyse d’Anne Mailliet à Berlin / 19h30 / 1 min. / le 23 décembre 2016

ats/pym

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Allégeance au groupe Etat islamique

L'auteur de l'attaque au camion-bélier qui a fait 12 morts à Berlin lundi avait fait allégeance au groupe Etat islamique selon une vidéo diffusée vendredi par l'agence de propagande de l'organisation djihadiste, Amaq.

Anis Amri, qui apparaît debout vêtu d'un manteau sur ce qui semble être une passerelle au dessus d'un fleuve, s'adresse directement à la caméra. Il dit son intention de venger les musulmans victimes de raids aériens et appelle à attaquer les "croisés".