Le suspect, Anis Amri, était connu de la police pour sa radicalisation islamiste et sa dangerosité. De plus, en tant que requérant d'asile débouté, il aurait dû être expulsé depuis des mois.
Entre son arrivée en Allemagne en juillet 2015 et l'attentat de lundi, il a joué au chat et à la souris avec les administrations en circulant d'une région à l'autre et en se faisant enregistrer sous différentes identités.
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Décisions dès janvier
La police de Rhénanie du Nord-Westphalie, où il a séjourné, le considérait comme très dangereux et prêt à préparer un attentat. Mais le dossier a été transféré à une autre juridiction, à Berlin, où l'homme s'était entre-temps installé, puis clos en septembre après plus de six mois de surveillance infructueuse.
Le ministre de la Justice Heiko Maas a annoncé des décisions "très rapidement en janvier" visant à déterminer "comment mieux surveiller les personnes dangereuses" et comment "expulser le plus vite possible" les immigrés en situation irrégulière.
ats/pym
Allégeance au groupe Etat islamique
L'auteur de l'attaque au camion-bélier qui a fait 12 morts à Berlin lundi avait fait allégeance au groupe Etat islamique selon une vidéo diffusée vendredi par l'agence de propagande de l'organisation djihadiste, Amaq.
Anis Amri, qui apparaît debout vêtu d'un manteau sur ce qui semble être une passerelle au dessus d'un fleuve, s'adresse directement à la caméra. Il dit son intention de venger les musulmans victimes de raids aériens et appelle à attaquer les "croisés".