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Israël veut revoir ses relations avec l'ONU après le vote sur les colonies

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyhau refuse de se conformer à la résolution adoptée à l'ONU sur les colonies en Cisjordanie. [EPA - Atef Safadi]
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyhau refuse de se conformer à la résolution adoptée à l'ONU sur les colonies en Cisjordanie. - [EPA - Atef Safadi]
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a dit samedi qu'il allait revoir les relations entre Israël et l'ONU après l'adoption d'une résolution demandant l'arrêt des colonies en Cisjordanie.

"J'ai demandé au ministère des Affaires étrangères de procéder dans le délai d'un mois à une réévaluations de tous nos contacts avec les Nations unies, y compris la contribution financière israélienne aux Nations unies ainsi que la présence de représentants de l'ONU en Israël", a déclaré Benjamin Netanyahu.

"J'ai déjà demandé l'arrêt d'une contribution de 30 millions de shekels (7,8 millions de dollars) à cinq organismes de l'ONU qui sont particulièrement hostiles à Israël", a-t-il ajouté, sans citer les organisations auxquelles il faisait allusion.

Application refusée

Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté vendredi par 14 voix pour et une abstention une résolution demandant l'arrêt des constructions visant à la colonisation par Israël de la Cisjordanie, une mesure dont l'Etat hébreu a immédiatement refusé l'application.

Israël poursuit depuis 1967 une politique de colonisation de peuplement en Cisjordanie, dénoncée par les Palestiniens car empêchant un accord à deux Etats.

rtr/jvia

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Critiques envers le gouvernement Obama

Les Etats-Unis, qui d'ordinaire opposaient leur veto à toute résolution en ce sens, se sont cette fois abstenus sur le texte.

Benjamin Netanhyahu s'en est pris plus particulièrement au "gouvernement Obama" qu'il a accusé d'avoir fait "un coup anti-israélien honteux aux Nations unies".

Selon ses termes, le président américain Barack Obama avait brisé un engagement américain datant de l'époque du président Jimmy Carter de ne pas "dicter les termes de la paix à Israël au Conseil de sécurité des Nations unies".