L'armée turque et les rebelles syriens qu'elle soutient, tentent depuis plusieurs semaines d'enlever à l'EI son bastion d'Al-Bab, à environ 25 kilomètres au sud de la frontière turque dans la province d'Alep, où les forces d'Ankara ont essuyé la semaine dernière de lourdes pertes.
Le président Erdogan s'est plaint que, plutôt que de soutenir la Turquie, l'Occident préfère venir en appui à l'EI ainsi qu'aux Kurdes du Parti de l'Union démocratique (PYD) et de son bras armé, les Unités de protection du peuple (YPG), soutenus par Washington.
Des accusations "ridicules"
"C'est parfaitement évident", a ajouté Recep Tayyip Erdogan, assurant que la Turquie disposait de preuves en images.
Il avait déjà affirmé que l'Occident soutenait l'EI lors d'un déplacement au Pakistan, en novembre, en disant que l'Occident "se tient actuellement au côté de Daech" (acronyme arabe de l'EI) et que les armes des djihadistes sont de fabrication occidentale.
Le département d'Etat américain a immédiatement réagit via la voix de son porte-parole Mark Toner, qui a rejeté les accusations "ridicules" du président turc.
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