"C'était une conspiration institutionnelle", a concédé au New York Times Anna Antseliovich, directrice générale de l'agence russe anti-dopage (RUSADA).
Elle et d'autres responsables interrogés par le journal ont cependant réfuté la thèse d'un système de dopage d'Etat, insistant sur le fait que les gouvernants russes n'étaient pas impliqués.
1000 athlètes, dans 30 sports
Le second rapport Mc Laren publié début décembre pointe, lui, l'existence d'"une conspiration institutionnelle" mise en place avec la participation du ministère des Sports, de l'agence russe anti-dopage et du laboratoire antidopage de Moscou aux côtés du FSB (services secrets), le tout au bénéfice de plus de 1000 athlètes dans 30 sports.
Le ministre russe des Sports a déclaré à l'agence TASS le 9 décembre que les accusations n'étaient pas étayées par des preuves.
afp/ptur