"Le défunt Anis Amri avait sauvegardé dans son téléphone mobile le numéro de ce ressortissant tunisien de 40 ans. Les investigations laissent penser qu'il pourrait être lié à l'attentat", a indiqué le parquet fédéral, compétent en matière de terrorisme dans un court communiqué.
"Il reste à établir si ces soupçons (initiaux) se laissent confirmer par l'enquête", poursuit la même source qui souligne avoir toute la journée de jeudi pour demander éventuellement le placement en détention provisoire de cette personne.
Une perquisition a par ailleurs eu lieu au domicile du suspect et dans son commerce le 26 décembre.
Anis Amri, 24 ans, a été tué vendredi à Milan par des policiers italiens après plus de trois jours d'une fuite qu'il l'a conduit en Italie via les Pays-Bas et la France (lire encadré).
Trois arrestations en Tunisie
Pour les autorités allemandes, c'est ce jeune Tunisien qui a tué onze personnes en fonçant avec un camion volé dans la foule d'une marché de Noël à Berlin. Il a aussi abattu le chauffeur attitré du poids lourd.
>> Lire : Le chauffeur du camion déjà gravement blessé 3h avant l'attentat de Berlin
Les enquêteurs allemands cherchent à établir si Amri, qui était classé depuis des mois comme individu dangereux, a pu bénéficier de complicités.
Trois de ses proches ont été interpellés samedi en Tunisie, dont son neveu qui a reconnu avoir été en contact avec Anis Amri via une application cryptée.
agences/jgal
Anis Amri pourrait être passé par les Pays-Bas
Anis Amri, auteur présumé de l'attentat qui a fait 12 morts le 19 décembre sur un marché de Noël de Berlin, a peut-être transité ensuite par les Pays-Bas, a fait savoir le parquet néerlandais. Ce Tunisien de 24 ans a été tué le 23 décembre près de Milan par la police italienne.
Wim de Bruin, porte-parole du parquet, a fait état de "signes" selon lesquels il serait passé par les Pays-Bas avant de gagner la France et l'Italie et a annoncé qu'une enquête était en cours.