"Tous les efforts déployés pour mettre fin aux violences, sauver des vies et renouer des négociations politiques productives sont les bienvenus", a déclaré Mark Toner, porte-parole du Département d'Etat.
"Nous espérons que ce sera pleinement mis en oeuvre et respecté par toutes les parties", a-t-il ajouté, malgré le fait que les Etats-Unis n'ont pas participé aux préparations tripartites Russie-Turquie-Iran qui ont mené à ce cessez-le-feu.
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Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a proposé que les Etats-Unis se joignent aux futurs pourparlers prévus à Astana, au Kazakhstan, mais seulement lorsque le président élu Donald Trump aura pris ses fonctions le 20 janvier.
L'ONU invitée à Astana
Autre acteur international mis de côté dans ce processus, l'ONU a également salué l'accord trouvé ce jeudi par la voix de Staffan de Mistura, son émissaire pour la Syrie, qui a exprimé l'espoir que la trêve permette d'apporter de l'aide humanitaire aux civils.
"Ces développements doivent contribuer à l'ouverture le 8 février (à Genève, ndlr) de négociations intersyriennes ouvertes et productives sous l'égide de l'ONU", a-t-il ajouté. Sergueï Lavrov a également proposé à l'ONU qu'elle se joigne aux discussions d'Astana, tout comme l'Egypte, l'Arabie saoudite, le Qatar, l'Irak, la Jordanie.
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mre avec agences