Les foules sont descendues dans les rues des grandes capitales européennes pour fêter le passage en 2017, célébré par d'importants feux d'artifice. Les festivités ont toutefois été endeuillées par l'attaque survenue dans une discothèque d'Istanbul.
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A Paris, aucun incident grave n'a été constaté alors qu'un demi-million de personnes étaient venues sur les Champs-Elysées pour assister à un spectacle son et lumières, encadrés par des milliers de policiers. Les festivités se sont aussi bien déroulées à Berlin, deux semaines après l'attentat sur un marché de Noël.
La fête en Suisse
En Suisse, un feu d'artifice a été tiré au-dessus de la rade de Genève, alors que trois scènes musicales proposaient différents types de musiques. A Lausanne, une tradition qui remonte à 1904 a été respectée: le beffroi de la cathédrale s'est embrasé à minuit devant des milliers de spectateurs.
A Vevey, grand feu d'artifice et soirée dansante ont permis de débuter 2017 en fanfare. La salle del Castillo avait été transformée en grande discothèque pour l'occasion.
Des feux ont également été tirés à Zurich, Bâle ou Lucerne. Dans la capitale fédérale, pas de feu d'artifice, mais un concert de cloches de la cathédrale a scandé la nouvelle année. A noter qu'aucun feu n'a été tiré aux Grisons et au Tessin à cause du risque d'incendie.
Un feu réduit à Rio
A New York, près d'un million de personnes ont assisté à la traditionnelle "tombée de la boule" sur Times Square. C'est le maire Bill de Blasio, accompagné du secrétaire général des Nations Unies sortant Ban Ki-moon, qui ont appuyé sur le bouton précipitant la chute de la boule.
A Rio, plus de deux millions de personnes ont assisté aux festivités sur la plage de Copacabana. Mais, crise oblige, le feu d'artifice a été réduit de 16 à 12 minutes, faute de financement dans une ville qui peine à se remettre des coûts occasionnés par l'organisation de la Coupe du monde de football en 2014 puis des jeux Olympiques.
Plus tôt, l'Asie avait organisé des festivités toujours importantes. A Tokyo, des ballons ont été lâchés par milliers, alors qu'à Séoul, un demi-million de Coréens ont choisi de manifester, bougies à la main, pour réclamer le départ immédiat de la présidente destituée Park Geun-Hye.
Auckland lance les festivités
C'est comme de coutume Auckland, en Nouvelle-Zélande, qui a été la première grande ville à tirer le feu d'artifice. Sydney a suivi avec 12 minutes de féerie pyrotechnique sur son emblématique baie.
Un million et demi de spectateurs ont découvert une féerie pyrotechnique de toutes les couleurs au-dessus de l'emblématique baie de Sydney et de son opéra photogénique. Le spectacle a rendu hommage à quelques-uns des grands disparus de 2016, notamment des étoiles pour David Bowie et une pluie de lumières violettes (Purple Rain) pour le musicien Prince.
afp/boi/vtom
Sous haute sécurité
Sur tous les continents, la sécurité était au coeur des préoccupations. A New York, 165 véhicules "bloquants", dont des camions de nettoyage, avaient été placés à "des endroits stratégiques", et notamment aux abords de Times Square.
A Berlin et Paris, des blocs de béton et des véhicules blindés avaient été placés sur les artères menant à la Porte de Brandebourg et aux Champs-Elysées. A Cologne, les effectifs de police ont été plus que décuplés, un an après la vague d'agressions sexuelles commises par des migrants qui avait traumatisé la ville.
A Moscou, pour la seconde année consécutive, la Place Rouge avait été fermée au grand public. Alors qu'auparavant des dizaines de milliers de personnes allaient y fêter le Nouvel An au son des cloches du Kremlin, seuls 6000 invités ont pu cette fois s'y rendre.