"Comment imaginer notre pays recroquevillé derrière des murs, réduit à son seul marché intérieur, revenant à sa monnaie nationale et en plus, en plus discriminant ses enfants selon leurs origines?", s'est interrogé le chef de l'État lors de ses voeux télévisés du Nouvel An, sans nommer Marine Le Pen, présidente du parti d'extrême droite Front National.
Il s'en est aussi pris au candidat de la droite François Fillon, accusé de vouloir "brutaliser la société", et a lancé un avertissement à la gauche, dont "la dispersion" risque d'entraîner son "élimination" dès le premier tour de la présidentielle en avril 2017.
"Ce que nous croyons acquis, parfois pour toujours, la démocratie, la liberté, les droits sociaux, l'Europe et même la paix, tout cela devient vulnérable, réversible. On l'a vu au Royaume-Uni avec le Brexit et aux États-Unis lors de l'élection du mois de novembre", a souligné le chef de l'État.
afp/olhor