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Plusieurs perquisitions deux semaines après l'attentat de Berlin

Des officiers de police patrouillant à Berlin. [KEYSTONE - CLEMENS BILAN]
Des officiers de police patrouillant à Berlin. - [KEYSTONE - CLEMENS BILAN]
Des perquisitions visant deux connaissances de l'auteur présumé de l'attentat de Berlin du 19 décembre ont eu lieu mardi dans la capitale allemande, a annoncé le parquet antiterroriste.

L'une des perquisitions a ciblé un foyer de demandeurs d'asile où réside un Tunisien de 26 ans qualifié de "suspect".

"Il connaissait l'auteur présumé de l'attentat depuis au moins fin 2015 et était encore en contact avec lui peu avant l'attentat, si bien qu'il existe la suspicion que le suspect ait pu être informé de son projet ou qu'il l'ait possiblement aidé", a indiqué le parquet.

Perquisition chez un ancien colocataire

Une deuxième perquisition a eu lieu dans un appartement de Berlin où logeait un ancien colocataire de l'auteur présumé de l'attentat. Lui aussi aurait été en contact avec lui avant l'attentat, selon le parquet, qui prévoit de présenter mercredi les avancées de l'enquête. Aucune interpellation n'a été communiquée pour l'instant.

L'enquête tente d'établir si l'auteur présumé de l'attentat a bénéficié de complicités avant, pendant ou après l'attaque au camion à Berlin. Jusqu'à présent, aucune arrestation n'a eu lieu. Un Tunisien fut brièvement détenu la semaine dernière avant d'être remis en liberté.

ats/tmun

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Berlin veut une refonte des services de sécurité

Le ministre allemand de l'Intérieur a dévoilé mardi les grandes lignes d'une réforme sur les expulsions de migrants et le renforcement du renseignement intérieur pour parer aux dysfonctionnements mis en évidence par l'attentat de Berlin.

Dans le quotidien Frankfurter Allgemeine Zeitung, Thomas de Maizière a insisté sur la nécessité de renforcer les pouvoirs de l'Etat fédéral en matière de renseignements intérieurs, actuellement partagés par les 16 Etats régionaux.

Il a aussi proposé de renforcer les compétences de la police fédérale et de mettre sur pied un centre de crise chapeautant l'ensemble des services concernés par les questions sécuritaires liées aux migrants et l'antiterrorisme.