"C'est un canal complémentaire à celui de la presse traditionnelle, et que je crois essentiel pour, sans filtre, nous adresser directement au peuple", a déclaré la présidente du Front National en présentant ses voeux. Et de poursuivre: "Les Français ont besoin d'une présentation rigoureuse et objective des projets présentés par les différents candidats".
"J'ai le sentiment de ne pas me reconnaître sous votre plume, ni dans votre oeil, ni la femme que je suis, ni le parti que je dirige, ni les idées que je défends", a-t-elle dit aux journalistes.
Fillon loin derrière
Le Front national a investi depuis longtemps Internet et les réseaux sociaux: la page Facebook de Marine Le Pen dépasse le million d'abonnés alors que celle de sa nièce Marion Maréchal Le Pen, jeune étoile montante du parti, en compte plus de 630'000.
Pour sa part, le candidat de la droite, François Fillon, qui part favori à la présidentielle, compte 236'729 abonnés sur Facebook et 382'053 sur Twitter, largement derrière Marine Le Pen (1'223'997 "followers").
afp/kg
Volonté d'un retour à l'écu
Lors de sa conférence de presse, la présidente du Front National a évoqué l'idée d'introduire une simple monnaie commune européenne, sur le lointain modèle de l'écu, coexistant avec une nouvelle devise franco-française après la disparition de l'euro. Une disparition qu'elle désire vivement.
Son parti fait campagne de longue date pour une sortie de la monnaie unique, nuisible selon lui à l'économie française, alors même que cette perspective rebute notamment l'électorat âgé, celui qui lui fait le plus défaut.