La vidéo, largement diffusée, montre deux hommes vêtus de gilets bleus de l'organisation danser avec de présumées rebelles FARC.
Dans une lettre ouverte, l'émissaire colombienne aux Nations unies estime que la conduite des employés est source d'une "grande inquiétude et de surprise".
"Ce type de comportement fausse le professionnalisme et la neutralité qui doivent caractériser à tout moment l'équipe qui fait partie du mécanisme tripartite de contrôle et de vérification du cessez-le-feu et du dépôt des armes définitif", écrit ainsi Maria Emma Mejia.
"Je danse pour la paix"
Les Nations unies ont qualifié les actions d'inappropriées et annoncé que les quatre employés impliqués ont été limogés jeudi.
Les FARC, pour leur part, ont jugé les réactions exagérées. "Laissons derrière nous la haine et emboîtons le pas à la paix et à la réconciliation", a déclaré sur Twitter le dirigeant rebelle Rodrigo Londono, avant d'ajouter la mention "Je danse pour la paix".
reuters/ptur
Processus de démobilisation supervisé par l'ONU
Les rebelles des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) ont entamé un processus de démobilisation en vertu de l'accord de paix signé en novembre avec le gouvernement du président Juan Manuel Santos, pour mettre fin à un conflit vieux de 52 ans.
L'ONU, qui supervise ce processus, doit prendre possession des armes des FARC et administrer deux camps de démobilisation. Près de 280 observateurs de l'ONU y participent.