Les autorités du Land de Rhénanie-du-Nord-Westphalie l'avaient repéré comme dangereux en février dernier, six mois après son arrivée en Allemagne où il avait déposé une demande d'asile.
"Il agissait comme un conspirateur et a utilisé plusieurs identités", a déclaré le chef de la police criminelle de ce Land, Dieter Schürmann, lors d'un débat au parlement régional.
Ce Tunisien partageait son temps entre la Rhénanie-du-Nord-Westphalie et Berlin, où les autorités l'avaient aussi identifié comme un individu dangereux. Mais l'opinion générale à l'époque était qu'il ne posait pas de menace concrète.
Une cavale de quatre jours
Le jeune homme de 24 ans a été abattu quatre jours après l'attaque du 19 décembre par la police italienne près de Milan. Auparavant, sa cavale l'avait mené à Amsterdam, à Bruxelles et à Lyon.
Le Ministère public de la Confédération (MPC) mène actuellement une procédure pénale contre inconnu. L'enquête doit permettre d'établir si l'auteur de l'attaque avait d'éventuels liens avec la Suisse.
>> Lire : Le Ministère public ouvre une procédure pénale en lien avec l'attentat de Berlin
ats/kg