![Pour le président de la Chambre, Paul Ryan, le gouvernement américain a abandonné son allié israélien. [Keystone - Michael Reynolds]](https://img.rts.ch/articles/2017/image/ud5g7q-27791759.image?w=1280&h=720 "Pour le président de la Chambre, Paul Ryan, le gouvernement américain a abandonné son allié israélien. [Keystone - Michael Reynolds]")
Le Congrès américain dénonce la résolution sur la colonisation israélienne
La Chambre des représentants américaine a condamné jeudi à une large majorité la résolution votée le 23 décembre 2016 au Conseil de sécurité de l'ONU. Elle appelle à son retrait.
La Chambre a pris cette décision par 342 voix contre 80. La majorité républicaine a été quasiment unanime, et une majorité du groupe démocrate a également voté pour.
Les représentants appellent donc au retrait de cette résolution, qui réclame l'arrêt de la colonisation israélienne dans les Territoires palestiniens. Une résolution adoptée grâce à l'abstention des Etats-Unis, sur ordre de Barack Obama.
Un désaveu pour le président Obama
Les parlementaires américains se désolidarisent donc complètement du président démocrate sortant et demandent le retrait de la résolution onusienne ou sa modification "afin qu'elle ne soit plus unilatérale et anti-Israël" et permette une solution au conflit par "des négociations bilatérales directes entre les deux parties".
"Ce gouvernement a abandonné notre allié Israël, quand il avait le plus besoin de nous", a lancé à la tribune le président de la Chambre, Paul Ryan, alors que le Sénat doit adopter une résolution similaire.
ats/jjn
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Un Congrès ardent défenseur d'Israël
Le Congrès prend régulièrement la défense d'Israël, notamment en votant des aides militaires et financières généreuses. Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a été invité au Capitole pour un discours en 2015 par la majorité républicaine.
"Le gouvernement américain doit s'opposer et mettre son veto à toute résolution future du Conseil de sécurité des Nations unies qui chercherait à imposer des solutions aux questions de statut final, ou qui serait unilatérale et anti-Israël", insiste le texte parlementaire.