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Plus de 8000 licenciements dans une nouvelle vague de purges en Turquie

Turkish President Tayyip Erdogan prepares for an interview in New York City, U.S. September 19, 2016. REUTERS/Brendan McDermid TPX IMAGES OF THE DAY [REUTERS - Brendan McDermid]
Une tentative de coup d'Etat avait tenté de renverser le président turc Recep Tayyip Erdogan le 15 juillet dernier. - [REUTERS - Brendan McDermid]
Les autorités turques ont limogé plus de 8000 personnes. Elles ont aussi fermé des dizaines d'associations supplémentaires dans le cadre des enquêtes ouvertes après le putsch manqué en juillet.

Parmi les 8390 personnes limogées figurent 2687 policiers, 1699 fonctionnaires du ministère de la Justice, 838 de celui de la Santé et des centaines d'employés d'autres ministères ainsi que 631 universitaires et 8 membres du Conseil d'Etat, selon trois décrets-lois parus dans le Journal officiel dans la nuit de vendredi à samedi.

Ceux-ci annoncent par ailleurs que les ressortissants turcs se trouvant à l'étranger pourront être déchus de leur nationalité s'ils ne rentrent pas dans les trois mois suivant leur convocation par les autorités.

Associations fermées

Plus de 80 associations accusées d'"activités portant atteinte à la sûreté de l'Etat" ont par ailleurs été fermées.

Ces mesures sont prises dans le cadre de l'état d'urgence instauré après la tentative de putsch du 15 juillet. Les autorités turques accusent Fethullah Gülen, un prédicateur exilé aux Etats-Unis, d'avoir ourdi le coup de force, ce que l'intéressé dément.

ats/rens

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100'000 licenciements depuis le pustch manqué

Depuis le coup d'Etat manqué, plus de 41'000 personnes ont été arrêtées en Turquie. Plus de 100'000 ont été limogées ou suspendues, notamment des professeurs, des policiers et des magistrats.

D'une ampleur inédite en Turquie, ces purges suscitent l'inquiétude des partenaires occidentaux d'Ankara et d'organisations de défense des droits de l'Homme qui redoutent que l'état d'urgence, prolongé cette semaine de trois mois supplémentaires, ne serve de prétexte pour réprimer toute voix dissidente.