Dans un entretien au Journal du Dimanche, le ministre français précise que depuis sa prise de fonctions en 2012, "et notamment depuis trois ans, la menace cybernétique est devenue majeure y compris sur nos propres outils militaires".
Il cite par exemple "des tentatives d'atteinte à l'image du ministère, des attaques menées à des fins stratégiques (harcèlement, repérage, espionnage) et même des tentatives de perturbation de nos systèmes de drones".
Cyberattaque à la présidentielle, comme aux Etats-Unis?
Alors qu'un rapport du renseignement américain accuse la Russie d'être à l'origine de piratages informatiques contre le camp démocrate durant l'élection présidentielle, Jean-Yves Le Drian estime que la France n'est pas à l'abri d'attaques similaires. "Il ne faut pas être naïf", a-t-il averti.
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Il ne peut "être exclu que des opérations de même nature que celles observées aux Etats-Unis cherchent à perturber le processus électoral français", ajoute-t-il alors qu'un scrutin présidentiel est prévu en France en avril et mai.
ats/afp/rens