S'exprimant sur l'antenne de Fox News, le futur secrétaire général de la Maison Blanche Reince Priebus a déclaré que le président élu "accepte le fait que, dans ce cas particulier, il s'agissait d'entités en Russie". Il n'a toutefois pas précisé si Donald Trump admettait que ces piratages, qui visaient la candidate démocrate Hillary Clinton, étaient commandités par Vladimir Poutine.
Reince Priebus a ajouté que des "actions pourraient être prises" en réponse à ces intrusions dans des systèmes informatiques du Parti démocrate.
Ces déclarations marquent un changement radical dans la position de Donald Trump. Remettant en cause les investigations des agences de renseignement, le républicain avait dans un premier temps exclu l'hypothèse que la Russie puisse être derrière ces piratages et avait démenti que cela ait pu lui être bénéfique dans la campagne présidentielle.
Pressions croissantes
A moins de deux semaines de sa prise de fonction, Donald Trump fait l'objet de pressions croissantes de la part des républicains pour qu'il traite avec plus d'attention le travail du renseignement américain.
Les différents rapports des services de renseignement précisent que les opérations de piratage n'ont pas modifié le comptage des voix. Mais rien n'est dit sur l'influence qu'elles ont pu avoir quant à l'issue du scrutin du 8 novembre.
ats/reu/vtom
Barack Obama a "sous-estimé" l'impact des piratages
Barack Obama a reconnu dimanche avoir "sous-estimé" l'impact qu'une campagne de piratages pouvait avoir dans les démocraties, deux jours après un rapport des services de renseignement américains sur l'ingérence de la Russie dans la campagne électorale.
Dans une interview à la chaîne ABC, le président américain a toutefois nié avoir sous-estimé son homologue russe Vladimir Poutine, qui selon les espions américains a orchestré cette campagne d'attaques informatiques et de manipulation des médias destinée à favoriser l'élection de Donald Trump au détriment d'Hillary Clinton, ce que le Kremlin dément.