Quelque 5700 combattants des Forces armées révolutionnaires (FARC, marxistes) doivent remettre leurs armes conformément à l'accord de paix signé en novembre après 52 ans de confrontation armée.
L'émissaire de l'ONU Jean Arnault a indiqué au Conseil de sécurité que le principal volet de cet accord était la mise en place de 26 camps de l'ONU où les rebelles pourront remettre leurs armes.
Problèmes logistiques
Une fois les camps installés, "le processus de dépôt des armes pourra commencer dans les prochaines semaines", a confirmé Jean Arnault.
Le gouvernement et les chefs des FARC sont déterminés à "faire tout ce qui est possible pour atteindre l'objectif d'origine d'un dépôt complet des armes d'ici début juin", a-t-il ajouté.
L'émissaire a précisé qu'il restait des problèmes logistiques à régler car beaucoup de ces camps doivent être installés dans des endroits reculés. Environ 350 observateurs de l'ONU sur les 450 déployés dans le pays sont chargés de superviser ce désarmement.
agences/fb
Polémique à l'ONU
L'ONU a fait l'objet d'une controverse en début d'année quand les médias colombiens ont diffusé une vidéo montrant des agents de l'ONU en train de danser avec des rebelles des FARC à l'occasion du Nouvel An, dans une zone temporaire de regroupement des rebelles, avant que ces derniers ne déposent les armes, dans le nord du pays.
L'ONU a depuis expulsé de Colombie quatre membres de sa mission chargée de ce désarmement.