Jay Y. Lee a quitté le bureau sans répondre aux questions des journalistes après 22 heures d'interrogatoire.
Les enquêteurs cherchent à vérifier si des versements de l'ordre de 30 milliards de wons (24 millions d'euros) effectués par Samsung au bénéfice de deux fondations créées par Choi Soon-sil, amie et confidente de la présidente Park, sont liés à un arbitrage rendu en 2015 par le principal fonds de pension sud-coréen, supervisé par le gouvernement, en faveur de la fusion controversée de deux filiales du groupe.
Le bureau du procureur spécial décidera "bientôt" de délivrer ou non un mandat d'arrêt à l'encontre de Jay Y. Lee, a déclaré son porte-parole Lee Kyu-chul.
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Jay Y. Lee a démenti une partie des faits qui lui sont reprochés mais en a admis d'autres, a ajouté Lee Kyu-chul sans autre précision.
En Bourse, Samsung Electronics perdait près de 3% vendredi.
reuters/jgal