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La Chambre basse américaine vote à son tour pour abroger l'Obamacare

Le président républicain de la Chambre des représentants, Paul Ryan (à droite), se dirige dans l'aile sud du Capitole à Washington pour voter une mesure d'abrogation de l'Obamacare, le vendredi 13 janvier 2017. [reuters - Yuri Gripas]
Le président républicain de la Chambre des représentants, Paul Ryan (à droite), se dirige dans l'aile sud du Capitole à Washington pour voter une mesure d'abrogation de l'Obamacare, le vendredi 13 janvier 2017. - [reuters - Yuri Gripas]
Après le Sénat américain, la Chambre des représentants a voté vendredi par 227 voix contre 198 une mesure ouvrant la voie à l'abrogation de l'Obamacare, la réforme de l'assurance maladie voulue par le président Obama.

La mesure invite les commissions des deux chambres à rédiger avant le 27 janvier le projet d'abrogation de l'Affordable Care Act (la "Loi sur les soins abordables"), connue sous le nom d'Obamacare.

Donald Trump, qui souhaite que les parlementaires agissent rapidement, leur a suggéré mercredi de procéder simultanément au démantèlement et au remplacement de la réforme.

>> Lire : Le Sénat américain adopte une première résolution contre l'Obamacare

"L'Unaffordable Care Act (la Loi sur les soins inabordables, ndlr) fera bientôt partie de l'histoire !", s'est réjoui jeudi le milliardaire sur Twitter après le vote de la chambre haute du Congrès.

Un démantèlement à 350 milliards

Au cours des derniers jours, plusieurs personnalités ont cependant exprimé leur inquiétude face au calendrier resserré voulu par Trump et se sont interrogées sur la pertinence d'entamer la procédure d'abrogation sans projet de substitution.

Le comité des finances, un organisme non partisan, a évalué le coût du démantèlement à 350 milliards de dollars (353 milliards de francs) sur dix ans.

Environ 20 millions d'Américains, qui ne bénéficiaient auparavant d'aucune couverture maladie, y ont désormais accès grâce à l'Obamacare. Entrée en vigueur le 1er janvier 2014, elle rend l'assurance maladie obligatoire et offre un accès universel aux soins.

reuters/fme

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