Les deux suspects ont été arrêtés et accusés d'"appartenir à une organisation terroriste", d'"achat d'armes à feu sans autorisation" et de "complicité dans le meurtre de 39 personnes", a rapporté dans la nuit de vendredi à samedi l'agence de presse turque pro-gouvernementale Anadolu, citant un procureur.
Selon l'agence, un témoin oculaire à Konya, dans le sud du pays, aurait vu l'un des deux hommes en compagnie du tueur présumé de la boîte de nuit, dont la nationalité exacte n'est pas confirmée et qui est toujours en fuite en dépit d'une vaste chasse à l'homme.
Tueur présumé probablement d'origine ouïghoure
Le chef de la diplomatie turque Mevlüt Cavusoglu avait annoncé la semaine dernière que le tueur présumé avait été identifié, sans dévoiler son nom ni sa nationalité, tandis que le vice-Premier ministre, cité par les médias, affirmait qu'il était probablement d'origine ouïghoure.
Les Ouïghours sont des turcophones majoritairement musulmans de la région du Xinjiang dans le nord-ouest de la Chine.
afp/ctr
Au moins 35 personnes arrêtées
Selon l'agence Anadolu, une trentaine de personnes ont arrêtées en lien avec l'attentat.
Durant la nuit du Nouvel An, 39 personnes ont été abattues par le tueur présumé dans une célèbre discothèque d'Istanbul, le Reina, située au bord du Bosphore sur la rive européenne d'Istanbul.
Le carnage a été revendiqué par le groupe EI qui reproche à la Turquie, pays à majorité musulmane, son intervention en Syrie et sa participation à la coalition menée par Washington pour combattre le groupe djihadiste en Syrie et en Irak.