"J'ai respecté sa décision. C'est une décision à la fois noble, digne et courageuse", a dit le chef de la diplomatie française sur France 3. "Il le regrette sans doute, d'une certaine façon, mais c'est ainsi."
"Mais c'est vrai que, en toute logique, c'est lui qui aurait été le mieux placé, à la fois pour défendre son bilan, et je crois qu'avec le temps qui passera il y aura une reconnaissance de ce bilan, et pour présenter aussi au pays des perspectives", a ajouté l'ex-Premier ministre de François Hollande.
"Un goût d'inachevé"
En déplacement au Mali pour le sommet Afrique France, François Hollande a indiqué samedi ressentir "un goût d'inachevé qui aurait dû finalement justifier d'autres prétentions", dans une allusion à son départ de l'Elysée en mai prochain.
Le chef de la diplomatie française refuse depuis le début de la campagne d'apporter publiquement son soutien à l'un des sept candidats à la primaire organisée par le Parti socialiste les 22 et 29 janvier.
Reuters/fasl
Jean-Luc Mélenchon refuse une candidature commune avec le PS
Jean-Luc Mélenchon a exclu dimanche toute candidature commune avec Arnaud Montebourg ou Benoît Hamon si l'un de ces deux socialistes devait être investi pour la présidentielle, l'hypothèse relevant selon lui du "conte de fée".
L'eurodéputé accepterait seulement un ralliement derrière lui mais en aucun cas un accord avec le vainqueur de la primaire de la fin janvier, a-t-il dit lors du Grand jury RTL-LCI-Le Figaro.