Ce nouveau transfert intervient à quelques jours de la fin du mandat de Barack Obama qui avait fait de la fermeture de Guantanamo, prison controversée où sont détenus des djihadistes présumés, un des objectifs de sa présidence.
Barack Obama n'a pas réussi à tenir sa promesse de fermer cette prison militaire, située dans une enclave américaine à Cuba, qui incarne, dans de nombreux pays, les excès dans la lutte antiterroriste des Etats-Unis après les attentats du 11 septembre 2001.
Bonnes relations entre Oman et les Etats-Unis
Il aura cependant sensiblement réduit le nombre de détenus. Quand il avait pris ses fonctions en 2009, ils étaient 242. Le 5 janvier, après le transfert de quatre Yéménites en Arabie saoudite, le Pentagone avait indiqué qu'ils n'étaient plus que 55. Il ne resterait donc plus que 45 détenus à Guantanamo.
Les Etats-Unis entretiennent de très bonnes relations avec Oman, qui a souvent joué un rôle de médiateur au Moyen-Orient, notamment entre l'Arabie saoudite et l'Iran. Le sultanat a également contribué à obtenir la libération d'otages américains détenus au Yémen.
afp/dk
Désaccords entre Obama et Trump sur Guantanamo
Barack Obama et son successeur Donald Trump ont affiché début janvier leur désaccord sur Guantanamo.
Dans un tweet, le président élu avait dit son opposition à tout nouveau transfert de détenus depuis cette prison militaire vers d'autres pays, mettant en garde contre la possible récidive d'individus "extrêmement dangereux".
La réponse sèche de l'administration Obama était tombée peu après: "Je m'attends à d'autres transferts", avait déclaré son porte-parole Josh Earnest.
La Maison Blanche avait alors rappelé à l'homme d'affaires qu'il devait encore patienter jusqu'au 20 janvier (ce vendredi) avant d'être aux commandes.