![Manuel Valls est donné perdant quel que soit son adversaire. [Keystone - EPA/Bertrand Guay]](https://img.rts.ch/articles/2017/image/p7r6ib-27795384.image?w=1280&h=720 "Manuel Valls est donné perdant quel que soit son adversaire. [Keystone - EPA/Bertrand Guay]")
Manuel Valls donné perdant au second tour de la primaire à gauche
Manuel Valls est toujours en tête des intentions de vote pour le premier tour de la primaire à gauche en France mais perdrait au second quel que soit son adversaire, selon un sondage publié mercredi à quatre jour du scrutin.
Dans cette étude BVA salesforce, l'ex-Premier ministre est crédité de 34% des intentions de vote chez ceux qui comptent aller voter au premier tour de la primaire dimanche.
Avec 27%, Benoît Hamon arrive en deuxième position. Suit l'ancien ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg, crédité de 26%.
Un vote serré attendu
Quelle que soit la configuration de second tour, l'ancien Premier ministre apparaît toutefois perdant, avec des résultats "très serrés", note l'institut de sondages.
"Qu'il soit opposé à Benoît Hamon ou à Arnaud Montebourg, Manuel Valls est crédité de 48% des intentions de vote contre 52% pour son opposant et pâtit de réserves de voix plus limitées", ajoute l'institut, qui juge l'ex-Premier ministre "dans une position fragile".
Ce sondage a été réalisé sur internet entre le 13 et le 16 janvier auprès d'un échantillon de 10'004 Français âgés d'au moins 18 ans.
>> Lire aussi : Un jeune tente de gifler l'ex-Premier ministre français Manuel Valls
reuters/boi
Publié Modifié
7500 bureaux de vote
Le Parti socialiste a prévu quelque 7500 bureaux de vote pour sa primaire et espère une forte participation, à l'image de celle de la primaire de la droite pour laquelle plus de quatre millions d'électeurs s'étaient déplacés en novembre.
Le premier tour a lieu dimanche prochain et le second le dimanche d'après.
Sept candidats sont en lice: les socialistes Manuel Valls, Arnaud Montebourg, Benoît Hamon et Vincent Peillon, Sylvia Pinel du Parti radical de gauche, Jean-Luc Bennahmias, du parti Front démocrate et l'écologiste François de Rugy.