"J'ai d'autres choses à faire. Mais j'ai droit à une couverture médiatique très malhonnête, à une presse très malhonnête. Et c'est la seule manière de réagir que j'ai trouvée", a déclaré Donald Trump, selon les extraits d'une émission diffusée mercredi.
Depuis sa victoire à l'élection présidentielle en novembre, Donald Trump a utilisé Twitter pour des sujets très variés, comme sa prochaine administration et sa politique étrangère, mais aussi pour lancer des piques à quiconque se met en travers de son chemin, le tout en usant fréquemment de caractères majuscules.
Interrogé pour savoir s'il continuerait à utiliser le réseau lorsqu'il sera président, le républicain a répondu: "oui".
L'exemple John Lewis
Le week-end dernier, le futur 45e président américain a attaqué dans une série de tweets une icône du mouvement des droits civiques aux Etats-Unis, le représentant démocrate John Lewis. Ce dernier avait fait savoir qu'il n'assisterait pas à la cérémonie d'investiture vendredi, estimant que Donald Trump n'était pas "un président légitime".
"Le parlementaire John Lewis ferait mieux de passer du temps à s'occuper d'aider sa circonscription, qui est dans une situation terrible et qui se délite (sans parler d'être infestée par le crime) plutôt que de se plaindre à mauvais escient des résultats de l'élection. Paroles, paroles, paroles - pas d'action ni de résultats. Triste!", avait tweeté Donald Trump.
afp/boi