Il s'agit de la seule trace de l'arme qui a été retrouvée en Suisse. L'arme n'apparaît pas dans les registres cantonaux. A l'époque, il n'y avait pas encore de législation fédérale, précise le communiqué du Ministère public de la Confédération (MPC) et de fedpol.
La police fédérale ne connaît pas le chemin qu'a parcouru l'arme depuis cette période à nos jours.
Ces informations ont été transmises à la police judiciaire allemande. Celle-ci avait demandé à fedpol de procéder à des vérifications concernant l'arme utilisée par l'auteur présumé.
Suite de la procédure pénale
La procédure pénale, ouverte contre inconnu par le MPC début janvier sur la base d'informations provenant de l'étranger, se poursuit. Elle doit déterminer si l'auteur présumé de l'attaque avait des contacts en Suisse.
Pour l'instant, l'enquête n'a pas pu établir de liens concrets avec des personnes ou des institutions, déclarent le MPC et fedpol.
ats/tmun
Rappel des faits
L'assaillant avait foncé sur la foule berlinoise avec un camion-bélier, faisant douze morts et 56 blessés. L'attaque a été revendiquée par l'organisation Etat islamique. Le terroriste présumé a été abattu par la police le 23 décembre près de Milan.
Avant d'être tué, le Tunisien avait blessé un policier italien par balles. L'arme qu'il a utilisée est aussi celle ayant servi à tuer le chauffeur polonais du camion volé qui a foncé sur la foule dans la capitale allemande.