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Dernière intervention du président Barack Obama devant la presse

Barack Obama lors de sa dernière intervention devant la presse en tant que président. [epa/keystone - Jim Lo Scalzo]
Dernière intervention du président Barack Obama devant la presse / Le Journal du matin / 1 min. / le 19 janvier 2017
Lors de sa dernière intervention devant la presse en tant que président des Etats-Unis, Barack Obama a évoqué les relations de son pays avec la Russie, ainsi que l'affaire Chelsea Manning et le conflit israélo-palestinien.

Le président sortant Barack Obama a déclaré qu'il est dans "l'intérêt de l'Amérique" d'avoir des "relations constructives" avec la Russie: "Cela a été mon approche (de la question) pendant ma présidence", a poursuivi le 44e président américain. "Là où nos intérêts ont convergé, nous avons travaillé ensemble".

Deux jours avant l'investiture du républicain Donald Trump, qui souhaite réchauffer les relations glaciales entre la Maison Blanche et le Kremlin, Barack Obama a toutefois assuré que cette vision s'est heurtée à une "escalade du discours anti-américain" lorsque Vladimir Poutine est revenu à la présidence russe en 2012, menant à une relation Washington-Moscou plus "antagoniste" et "difficile".

Affaire Manning

Barack Obama a d'autre part affirmé que "justice a été rendue" dans l'affaire de Chelsea Manning. Le président américain a commué la peine mardi alors que cette militaire devait purger 35 ans de prison pour avoir transmis des documents confidentiels au site WikiLeaks.

Chelsea Manning a purgé "une dure peine de prison", "elle a été jugée (...), elle a admis sa responsabilité pour son crime, la peine qu'elle a reçue était très disproportionnée par rapport à celles d'autres lanceurs d'alerte", a-t-il ajouté, rappelant qu'il avait "commué et non annulé" la peine de Mme Manning.

>> Lire aussi : La lanceuse d'alerte Chelsea Manning sera libérée de prison le 17 mai

Inquiétudes face au conflit israélo-palestinien

Barack Obama s'est également dit "profondément inquiet" face au conflit israélo-palestinien: "Je suis inquiet parce que j'estime que le statu quo est intenable, qu'il est dangereux pour Israël, mauvais pour les Palestiniens, mauvais pour la région et mauvais pour la sécurité aux Etats-Unis", a déclaré Barack Obama.

Je suis inquiet parce que j'estime que le statu quo (dans le conflit israélo-palestinien) est intenable

Barack Obama

Evoquant son successeur Donald Trump, qui a promis d'installer l'ambassade américaine à Jérusalem dans un geste hautement controversé, il a mis en garde contre le fait de mener des "mouvements unilatéraux soudains" dans un "environnement explosif".

agences/hend

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Barack Obama se fera discret, sauf sur les "valeurs fondamentales"

A deux jours de la fin de son mandat, Barack Obama s'est dit prêt à une année calme. Vendredi, après l'investiture de Donald Trump, à laquelle assisteront le président et son épouse Michelle Obama, la famille Obama partira pour Palm Springs, en Californie.

"Je veux être un peu au calme et ne plus m'entendre parler autant", a déclaré Obama, qui prévoit de consacrer sa première année hors des murs de la Maison blanche à l'écriture d'un livre et à sa famille.

Mais Barack Obama se réserve toutefois un droit de parole sur certaines questions où "nos valeurs fondamentales pourraient être en jeu". Les obstacles à l'exercice du droit de vote, les tentatives "institutionnelles de faire taire l'opposition ou la presse", et toute mesure visant à expulser les migrants en situation irrégulière qui sont arrivés enfants aux Etats-Unis figurent au nombre de ces sujets clés, a-t-il déclaré mercredi.