Des milliers de New-Yorkais, dont des stars, défilent contre Donald Trump

"Quoi qu'il arrive, nous Américains, nous New-Yorkais, nous patriotes, resterons unis pour nos droits et pour les droits de nos concitoyens", a lancé Robert de Niro à la foule qui occupait l'avenue bordant Central Park jusqu'à Columbus Circle, où se dresse la tour du Trump International Hotel.

"Va-t-on avoir 100 jours de résistance? Formidable!" a déclaré avec son ironie habituelle l'acteur Alec Baldwin, devenu en quelques semaines le plus célèbre caricaturiste du nouveau président américain. Il l'imite en effet chaque semaine dans la populaire émission télévisée "Saturday Night Live".

Donald Trump "n'a pas de mandat", a affirmé pour sa part le réalisateur Michael Moore, sa fameuse casquette de baseball vissée sur le crâne. "Nous sommes la majorité. N'abandonnez pas, je n'abandonnerai pas!" a-t-il ajouté.

"Bâtir un mouvement"

L'investiture de "demain n'est pas la fin, c'est un début (...) nous allons nous battre ensemble!", a pour sa part affirmé le maire démocrate de New York, Bill de Blasio. "Trump aime à dire qu'il a bâti un mouvement: maintenant c'est à nous de bâtir un mouvement, cela commence ce soir et dans tout le pays", a-t-il poursuivi.

Au milieu de la foule, qui applaudissait volontiers, se dressaient de nombreuses pancartes avertissant contre les dangers supposés de l'administration Trump. "Résistez", disait l'une, "Battez-vous chaque jour contre Trump", disait une autre, ou encore "L'humanité contre Trump".

Un premier concert en l'honneur de Trump

Un concert gratuit en l'honneur de Donald Trump a été organisé jeudi soir au Lincoln Memorial à Washington, devant des milliers de partisans. Le président élu y a assisté en famille, avant de conclure le spectacle par une allocution de cinq minutes.

"Nous allons faire en sorte que l'Amérique soit grande pour tout le monde, partout dans le pays", a déclaré l'homme d'affaires. S'adressant aux Américains "oubliés", il a promis que sa présidence marquerait un tournant dans la vie du pays. "Nous n'allons plus laisser les autres pays voler nos emplois", a-t-il promis.

afp/ptur