Le jeune homme, 24 ans, avait rejoint la Syrie en 2012 où il est soupçonné d'avoir été un recruteur de l'EI, avant de quitter les rangs du groupe djihadiste, adressant une lettre aux autorités françaises dans laquelle il s'est dit "repenti".
Cette figure du djihadisme français, visée par un mandat international, devrait être présentée au juge samedi en vue de sa mise en examen.
Al Nosra, puis l'EI
En Syrie, il avait d'abord rejoint les rangs du Front Al-Nosra, la branche syrienne d'Al-Qaïda, avant d'intégrer l'EI.
Également soupçonné d'avoir joué un rôle dans le financement de l'organisation djihadiste, l'ONU l'avait placé le 23 septembre 2014 sur sa liste noire des combattants les plus dangereux, faisant ainsi l'objet de sanctions.
En juin 2016, il avait quitté la Syrie avec ses quatre femmes et leurs six enfants, adressant une lettre aux autorités françaises dans laquelle il s'est dit être "un repenti" de l'EI. Il avait été interpellé en Turquie et incarcéré dans l'attente d'un procès.
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afp/gchi
Des informations pour la France?
Le jeune homme, d'origine bretonne, se serait converti à l'âge de 14 ans. La justice française s'est intéressée à lui en 2014, après le départ d'une mineure, originaire de Troyes (Aube) pour la Syrie.
L'adolescente avait finalement été récupérée par sa famille en Allemagne, mais l'enquête avait établi qu'elle avait été recrutée, via les réseaux sociaux, par le djihadiste.
Désormais sur le sol français, les autorités espèrent qu'il pourra livrer des informations précieuses sur l'organigramme et le financement de l'EI.
Environ 700 Français se trouvent actuellement en Irak et en Syrie aux côtés du groupe État islamique, selon les autorités françaises, et plus 200 djihadistes français sont morts en Syrie.