Selon l'une des deux sources, six voix se sont exprimées en faveur de cette indemnisation de plus de 480 millions de francs - à laquelle s'ajouterait une part variable - et six voix contre. Le vote prépondérant du PDG Jean-Bernard Lévy aurait fait pencher la balance en faveur d'une approbation.
Les six représentants des salariés - fermement opposés à la fermeture de Fessenheim - se sont probablement exprimés contre l'indemnisation, tandis que les six administrateurs d'EDF désignés par l'Etat ne pouvaient pas voter en raison d'une situation de conflit d'intérêts.
Fermeture promise par François Hollande
Une des sources interrogées par Reuters a précisé que la demande d'abrogation de l'autorisation d'exploiter Fessenheim - qu'EDF doit désormais déposer - ferait l'objet d'un autre conseil d'administration. Une porte-parole d'EDF n'a pas souhaité commenter ces informations.
La mise à l'arrêt définitive des deux réacteurs de 900 mégawatts de Fessenheim avait été promise par François Hollande pour 2016. Elle est désormais prévue pour fin 2018, lorsque le réacteur de nouvelle génération EPR de Flamanville (Manche) entrera en service.
reuters/fme