L'opération a eu lieu simultanément dans plusieurs régions. Elle visait principalement six personnes suspectées d'être prêtes à passer à l'action violente.
En lien via les réseaux sociaux, ces dernières sont soupçonnées "depuis le printemps 2016 d'avoir commencé à planifier des attaques armées contre des policiers et représentants de l'Etat, des demandeurs d'asile et des membres de la communauté juive", selon le parquet fédéral.
Mouvance des "Reichsbürger"
Les militants sont soupçonnés d'appartenir à la mouvance dite des "Reichsbürger" (les citoyens du Reich en allemand), des nostalgiques de l'Allemagne impériale d'avant 1914 pour certains et du IIIe Reich pour d'autres.
Elle rassemble une foule hétérogène mêlant néonazis, adeptes de la théorie du complot mais aussi personnes aux croyances ésotériques.
Surveillés de longue date, les "Reichsbürger" ont été surtout connus pour leur refus de reconnaître l'administration, de payer leurs impôts, cotisations sociales ou amendes.
afp/ebz
"Agressivité en hausse"
Selon le renseignement intérieur, le mouvement des "Reichsbürger" compte actuellement quelque 10'000 membres.
"Le mouvement dispose d'une importante force d'attraction et gagne toujours de nouveaux adhérents", a indiqué à DPA le directeur du renseignement intérieur, Hans-Georg Maassen, en s'inquiétant "d'une forte inclinaison à l'action violente et d'une agressivité en hausse".