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Le président mexicain Enrique Pena Nieto n'ira pas à Washington

Le président mexicain Enrique Pena Nieto. [reuters - Edgard Garrido]
Le président mexicain renonce à sa visite à Washington / 12h45 / 2 min. / le 27 janvier 2017
Le président mexicain annule sa visite à Washington. Il devait y rencontrer Donald Trump le 31 janvier. La visite est annulée après le refus du Mexique de payer pour la construction d'un mur à sa frontière.

"Ce matin j'ai informé la Maison Blanche que je n'assisterai pas à la réunion de travail programmé mardi prochain avec @Potus", a écrit Enrico Pena Nieto dans un message sur Twitter.

Quelques heures après le décret pour la construction du mur

Quelques heures plus tôt, sur le même réseau social, le président Trump avait lancé au président mexicain : "Si le Mexique n'est pas prêt à payer le mur, qui est vraiment nécessaire, ce serait mieux d'annuler la rencontre à venir".

Donald Trump a signé mercredi un décret donnant le coup d'envoi de ce projet de construction d'un mur le long de l'immense frontière entre les Etats-Unis et le Mexique, sa promesse de campagne la plus emblématique.

>> Lire : Donald Trump signe le décret pour le projet de mur à la frontière mexicaine

Le président mexicain avait condamné mercredi soir cette décision et s'était engagé à défendre les migrants mexicains aux Etats-Unis.

Financement fédéral diminué pour les "villes sanctuaires"

Le nouveau président américain a par ailleurs signé un autre décret mercredi pour appliquer plus sévèrement la législation sur l'immigration. Il prévoit de réduire les financements fédéraux de Washington pour les quelque 200 "villes sanctuaires" aux Etats-Unis qui accueillent depuis des décennies des immigrés clandestins.

agences/ebz

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Une taxe sur les produits venus du Mexique pour financer le mur

Donald Trump envisage de financer la construction d'un mur à la frontière avec le Mexique en imposant une taxe de 20% sur tous les produits venus de ce pays, a déclaré son porte-parole jeudi.

"En faisant cela, nous pouvons récolter 10 milliards de dollars par an et facilement payer pour le mur grâce à ce seul mécanisme", a déclaré Sean Spicer aux journalistes à bord de l'avion présidentiel Air Force One de retour de Philadelphie.