La loi, adoptée par 380 députés contre seulement 3 voix opposées, dépénalise les violences commises au sein d'une même famille tant qu'elles n'ont pas causé de séquelles graves ni eu de précédent.
Elle prévoit une amende de 30'000 roubles (environ 500 francs), alors que la législation actuelle inflige jusqu'à deux ans de prison aux coupables. Le texte doit encore être voté par les sénateurs puis promulgué par Vladimir Poutine, ce qui est généralement une formalité.
"Excès" en Europe occidentale
"Nous voulons montrer que les députés russes ne vont pas suivre les excès que nous voyons en Europe de l'Ouest", a commenté lors des débats un député du parti Russie unie, selon qui les enfants européens "dénoncent leurs parents" auprès des autorités pour que celles-ci leur retirent la garde s'ils sont trop sévères.
Le projet de loi a suscité les critiques des militants russes des droits de l'Homme, qui jugent qu'il sape la lutte contre les violences domestiques.
afp/ptur