La municipalité catalane, dirigée par la maire de gauche Ada Colau, a pris cette mesure pour "commencer à réguler le tourisme", a annoncé la responsable du tourisme, Janet Sanz.
Une ville qui attire les touristes, "ce n'est pas un problème tant que cela ne se fait pas au détriment des habitants", a-t-elle dit, mais "il y a déjà trop de gens qui se sont vu expulser de leur quartier à cause de la pression immobilière liée au tourisme".
afp/rens
30 millions de touristes en 2016
Barcelone, qui compte 1,6 million d'habitants, est débordée par l'afflux de touristes du monde entier : elle en a reçu en 2016 une trentaine de millions, selon la municipalité.
L'activité touristique génère environ 13% du PIB de la ville mais concourt aussi à la très forte hausse des loyers, à la saturation des espaces publics, à des nuisances nocturnes subies par ses habitants, etc.
Dans différents quartiers du centre, on compte davantage de visiteurs que de résidents. La moitié de l'offre de logements touristiques se concentre sur 17% du territoire de Barcelone, selon la mairie.
Lutte contre Airbnb
Avant de prendre les commandes de la ville en juin 2015, Ada Colau - du mouvement Barcelone en commun, soutenu par le parti de gauche radicale Podemos - avait été la fondatrice d'une célèbre plateforme luttant contre l'expulsion de particuliers surendettés.
Elle a par ailleurs déjà commencé à lutter, à coups d'amendes, contre la prolifération des meublés touristiques sans licence, proposés par des plateformes comme Airbnb et Homeaway.