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François Fillon se battra "jusqu'au bout" malgré les "calomnies puantes"

François Fillon fait face à des accusations d'emplois fictifs visant son épouse. [dpa/afp - Rainer Jensen]
François Fillon fait face à des accusations d'emplois fictifs visant son épouse. - [dpa/afp - Rainer Jensen]
Le candidat de la droite à la présidentielle française, François Fillon, assure dans un entretien accordé au JDD qu'il ne se "laissera pas abattre" par les accusations d'emplois fictifs visant son épouse Penelope.

François Fillon, ancien Premier ministre et candidat de la droite à l'élection présidentielle dont le premier tour se tient dans trois mois, a une nouvelle fois riposté aux accusations dans un entretien à l'hebdomadaire Le Journal du dimanche (JDD).

"Comment ne pas considérer qu'il y a des forces qui sont à l'oeuvre pour me faire taire et tenter d'affaiblir ma candidature, voire tenter de m'empêcher de me présenter? Comment expliquer une telle violence? Quel clan ai-je dérangé? Quels intérêts ai-je remis en cause?", se demande-t-il.

"Manipulation grossière"

"C'est une manipulation grossière, mais je suis certain que la justice ne se laissera pas instrumentaliser par ces manoeuvres qui puent la calomnie", poursuit le candidat du parti de droite Les Républicains (LR) à la présidentielle.

"Je ne me laisserai pas abattre (...) On n'a pas le droit de laisser abîmer la démocratie par ces officines. C'est la raison pour laquelle je vais me battre de toutes mes forces. Et jusqu'au bout", prévient encore François Fillon.

>> Lire aussi : Perquisition à Paris dans le cadre de l'affaire Penelope Fillon

afp/hend/mre

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Le "Penelopegate" et ses suites

L'affaire a démarré mardi avec la parution d'un article du Canard enchaîné, dans lequel l'hebdomadaire affirme que Penelope Fillon a été rémunérée au total 500'000 euros bruts pendant plusieurs années pour un travail d'attachée parlementaire auprès de son mari puis de son suppléant à l'Assemblée nationale.

Toujours selon le journal satirique, qui dit ne pas avoir trouvé trace de ces activités, la femme de l'ex-premier ministre a également perçu un total de 100'000 euros brut pendant 20 mois pour une collaboration à la Revue des deux mondes.

Mediapart a aussi accusé samedi François Fillon d'avoir détourné des crédits réservés à la rémunération d'assistants en utilisant "un système de commissions occultes" pour son profit à l'époque où il siégeait au Sénat. Selon le journal d'investigation, la somme se limiterait à moins de 25'000 euros.