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Plus de 100 arrestations aux Etats-Unis après le décret anti-immigration

La promulgation du décret et les premières arrestations ont provoqué une manifestation de protestations à l'aéroport international JF Kennedy de New York samedi.
La promulgation du décret et les premières arrestations ont provoqué une manifestation de protestations à l'aéroport international JF Kennedy de New York samedi.
Le porte-parole de la Maison Blanche, Sean Spicer, a indiqué dimanche que sur les 325'000 étrangers arrivés aux Etats-Unis samedi "109 personnes" sont passées par des procédures de contrôles renforcés.

"Nous ne voulons pas laisser s'infiltrer quelqu'un qui cherche à nous nuire. Je sais que dans certains cas cela va causer des inconvénients", a t-il ajouté.

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Environ 200 autres personnes ont été empêchées d'embarquer vers les Etats-Unis, selon la conseillère de Donald Trump, Kellyanne Conway. Selon le New York Times, samedi soir 81 personnes avaient obtenu l'autorisation de rentrer sur le territoire.

Donald Trump campe sur ses positions

Sean Spicer a justifié l'absence d'annonce préalable qui a conduit à une situation chaotique dans les aéroports, en particulier à New York, par la nécessité de "s'assurer que les gens n'arrivent pas en masse avant que le décret se mette en place".

Donald Trump a quant à lui appelé à des "frontières fortes", pointant du doigt le "désordre" qui règne en Europe et dans le monde.

Trois juges fédéraux se sont opposés samedi et dimanche au décret signé vendredi par Donald Trump suspendant l'accès au territoire des Etats-Unis de ressortissants de sept pays musulmans dont la Syrie.

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agences/ther

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Indignation dans le monde musulman

Le décret anti-immigration de Donald Trump a provoqué une vague d'indignation dans le monde musulman. L'Iran a annoncé un principe de réciprocité pour les voyageurs américains.

Les autres pays visés, l'Irak, la Somalie, la Syrie et la Libye, n'ont pas encore réagi. Cependant, une coalition para-militaire irakienne a appelé Bagdad à refuser l'entrée des Américains en Irak.

Quant à la Ligue arabe, elle s'est dit "très préoccupée" et a évoqué des "restrictions injustifiées".