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Le gouvernement de Damas appelle les réfugiés syriens à rentrer chez eux

Un camp de réfugiés syriens improvisé en Jordanie, en janvier 2016. [AP Photo - Muhammed Muheisen]
Un camp de réfugiés syriens improvisé en Jordanie, en janvier 2016. - [AP Photo - Muhammed Muheisen]
Les réfugiés syriens sont appelés à rentrer au pays par leur gouvernement, qui n'a pas commenté le décret du président américain Donald Trump visant des ressortissants de pays à majorité musulmane.

Le chef de la diplomatie syrienne Walid Mouallem "a renouvelé l'appel du gouvernement aux réfugiés syriens installés dans les pays voisins à rentrer au pays, réaffirmant sa disposition à les accueillir et leur assurer une vie digne", rapporte l'agence officielle Sana. Il se prononçait au cours d'une rencontre à Damas avec le Haut-Commissaire des Nations unies pour les réfugiés, Filippo Grandi.

Les mesures prévues par le décret signé vendredi par Donald Trump interdisent l'entrée aux Etats-Unis à tous les réfugiés pendant 120 jours et de façon indéfinie pour les réfugiés syriens. Or, le régime de Damas n'y a pas directement réagi.

Avancée déterminante sur le terrain

La déclaration du gouvernement de Damas intervient également au lendemain d'une nouvelle victoire des troupes du régime contre la rébellion. L'armée s'est emparée dimanche de Wadi Barada, à 15 km au nord-ouest de Damas, une région vitale pour l'approvisionnement en eau de la capitale, mais qui en était privée depuis le 22 décembre.

>> Lire : L'armée syrienne est entrée dans une station d'eau stratégique près de Damas

agences/jvia

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Les réfugiés exposés à plus de risques, selon MSF

La décision de Donald Trump de suspendre le programme d'accueil des réfugiés syriens va coûter la vie à certains d'entre eux, a dénoncé lundi Médecins sans frontières (MSF).

L'ONG estime que le décret va empêcher des civils de fuir des zones de guerre et accroître les risques auxquels ils sont exposés.

Le Haut-Commissariat aux réfugiés des Nations unies (HCR) et l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) ont insisté samedi dans un communiqué commun sur l'importance du programme de relocalisation des réfugiés syriens aux Etats-Unis, sans critiquer ouvertement la décision du président.