Le candidat à la présidentielle française a lui-même donné le ton lors de sa première déclaration à la presse après la publication du Canard enchaîné, évoquant le "mépris et la misogynie" de l'article. Un argument immédiatement repris par son directeur de campagne Bruno Retailleau, qui a estimé que les femmes ne devaient pas être cantonnées "à la confection de confitures et de tartes aux pommes".
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Des arguments dans tous les sens
L'égalité a également été retenue par Gérard Larcher, ancien président du Sénat, qui a souligné que la profession de collaborateur parlementaire était l'une des seules dans laquelle les femmes étaient mieux rémunérées que les hommes. Un argument qui n'a pas convaincu.
Plus gênant, Valérie Boyer, une des proches de François Fillon, a maladroitement reconnu qu'elle avait elle-même employé un de ses fils "mais pour des activités réalisées".
Enfin Gérard Longuet, sénateur de la Meuse, a jugé que la pratique souvent était de mise "dans les bonnes familles" alors que l'avocat de François Fillon a parlé d'un emploi et de tâches "intangibles".
Quant au principal intéressé, il a réagi mercredi en parlant d'un "coup d'Etat institutionnel".
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Cécile Rais