Interrogé à l'issue d'une réunion de son parti social-démocrate(PSD) sur l'hypothèse d'un retrait de cette révision pénale, Sorin Grindeanu a répondu "non".
"Nous avons pris une décision au sein du gouvernement et nous allons de l'avant", a-t-il ajouté alors qu'au moins 200'000 personnes ont manifesté à travers la Roumanie mercredi soir contre cette décision. Une mobilisation sans égal depuis la chute du régime communiste de Nicolae Ceausescu fin 1989.
A ses côtés, le puissant chef du PSD, Liviu Dragnea, a dénoncé "une tentative de déstabiliser le gouvernement", mettant en cause "une campagne de mensonges et de désinformation".
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L'exécutif justifie sa réforme par la nécessité de désengorger les prisons et de mettre en conformité le code pénal dont une soixantaine d'articles ont été invalidés par la Cour constitutionnelle roumaine.
afp/gchi