La candidate à l'élection présidentielle française nie tout abus et dénonce un "combat politique" du Parlement contre son parti, le Front national (FN), alors que les retenues doivent commencer à la mi-février sur son salaire, et que d'autres sont déjà en cours pour d'autres élus européens du FN, dont Jean-Marie Le Pen et Bruno Gollnisch.
"Aucune procédure de recouvrement ne s'inscrit en aucune manière dans un processus de discrimination ou de persécution envers une personne ou un parti politique", souligne l'europarlement, précisant que "le recouvrement n'intervient qu'en cas de refus de remboursement des sommes indûment perçues".
Enquête
"Suite aux conclusions d'une enquête menée par l'Organisme européen de lutte contre la fraude (Olaf), l'administration du Parlement européen a été informée qu'une somme de 340'000 euros avait été indûment perçue par deux assistants parlementaires de la députée européenne Marine Le Pen", a-t-il rappelé.
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