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Dopé par Martin Schulz, le SPD grimpe dans l'opinion allemande

Pour le SPD, la candidature de Martin Schulz se traduit par un regain du soutien populaire. [Keystone]
Pour le SPD, la candidature de Martin Schulz se traduit par un regain du soutien populaire. - [Keystone]
Le soutien des Allemands au Parti social-démocrate (SPD) s'est envolé de six points pour s'établir à 29% dans la foulée de la désignation à sa tête de Martin Schulz, montre un sondage publié dimanche.

L'institut de sondage Emnid, qui a réalisé l'enquête d'opinion pour le Bild am Sontag, note que "Martin Schulz parvient avant tout à faire revenir d'anciens électeurs du SPD". Un précédent sondage Infratest dimap pour la chaîne de télévision ARD publié jeudi créditait le SPD de 28% des intentions de vote.

La candidature de l'ex-président du Parlement européen à la chancellerie allemande dans le cadre des élections législatives de septembre a été entérinée dimanche dernier.

La coalition de Merkel en baisse

Parallèlement, le sondage témoigne d'un recul de la popularité de la coalition conservatrice CDU-CSU emmenée par la chancelière Angela Merkel qui recule de quatre points à 33%. La coalition s'est réunie dimanche pour évoquer ses divergences et resserrer les rangs.

Le SPD fait partie de la "grande coalition" au pouvoir à Berlin mais chercherait après le scrutin du 24 septembre à gouverner en alliance avec des petits partis, comme Die Linke, ce que nombre de politologues jugent difficile à réaliser.

agences/ypf

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Sondage sur 2233 électeurs

Réalisé du 26 janvier au 2 février auprès d'un échantillon de 2233 électeurs, le sondage montre que le parti de droite xénophobe et anti-immigration Alternative für Deutschland (AfD) se maintient à 11% tandis que les libéraux du FDP restent à 6%. PakistanQuant aux Verts et Die Linke, leur popularité est en baisse, chacun reculant de deux points points à 8%.

Merkel rencontre la CSU

Angela Merkal a rencontré dimanche Horst Seehofer, président de l'Union chrétienne sociale (CSU) afin de définir la stratégie électorale du bloc conservateur CDU-CSU en vue des législatives du 24 septembre.
Depuis deux ans, le chef de file de la CSU critique la politique d'accueil des réfugiés d'Angela Merkel et réclame une limitation du nombre d'arrivées à 200'000 par an.