Une semaine après sa victoire à la primaire PS élargie, l'ancien ministre de l'Education nationale a été officiellement investi en présence de quelque 2000 militants réunis à Paris.
"Tout ce que je perçois partout où je vais montre qu'est en train de se lever un vent, un mouvement, une aspiration à nous tourner vers l'avenir qui va une fois de plus démentir tous les pronostics", a-t-il dit dans une allusion aux sondages qui donnent la gauche exclue du second tour de la présidentielle d'avril-mai.
Ni ténors ni Manuel Valls
Deux de ses rivaux de la primaire, Arnaud Montebourg et Vincent Peillon, étaient présents pour l'occasion. Mais ni Manuel Valls, qu'il a devancé au deuxième tour fin janvier, ni aucun ténor du gouvernement ou de la garde rapprochée de François Hollande n'avaient fait le déplacement.
Dans son discours d'une heure, Benoît Hamon a défendu un projet qui repose sur une politique et non le rassemblement derrière une figure charismatique ou un homme providentiel.
"Je ne crois plus du tout dans cette forme d'immaturité qui consiste à proposer un guide au peuple et à la Nation dans un rapport assez abstrait aux foules et au peuple, qui vous amène à assumer tranquillement être la solution aux problèmes de tous les Français", a-t-il indiqué.
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